Transcription
[1 r] L’academie des sciences á la quelle j’ai rendu compte du1Lire : de
. la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire, m’a chargé d’avoir celui de vous exposer qu’elle n’a point nommé de commissaires pour visiter le pont de Neuilli, mais seulement pour éxaminer le mémoire de M. De Fer.
|D’ailleurs| par un usage suivi constament et dont les raisons sont faciles à sentir, l’academie ne se permet point même de prononcer qu’un mémoire qui lui est présenté <est etranger à ses occupations> <ne doit point> <n’est pas d> ne renferme que des objets etrangers à ses occupations, sans l’avis de commissaires qui aient fait une lecture <de ce> rèfléchie du mémoire. Ainsi la nomination de commissaires pour examiner un <memoire> ouvrage ne <signifie pas> prouve pas même que l’academie ait |eu| l’intention de prononcer sur ce qu’il contient.
|<Un> La |plus| grande partie du Memoire de M. De Fer <regardent> regarde directement les sciences dont l’academie s’occupe, et les commissaires auraient distingué dans ce mémoire les objets qu’ils devaient examiner et ceux sur lesquels ils devaient attendre les ordres du gouvernement.|
L’opinion que <le public [... ?]> quelques persones ont pu prendre n’a |donc| été fondée que sur le peu de connaissance qu’elles ont des usages de l’académie, mais <elle> l’académie n’a pas à se reprocher d’avoir contribué en rien à accrediter <leurs erreurs> leur erreur ; puisqu’elle n’a fait que suivre des regles dont l’expérience lui à prouvé l’utilité et la sagesse.
[1 v vierge]